je disparais petit à petit,
je pars d'ici
tu entends ma voix prononcer ces mots
j'oublis qui je suis
tu n'est plus là, tu voles sur les flots
je suis ici, j'ai disparu, je suis là bas
où tu es, tu es avec moi,
j'entends ta voix, le monde tourne tourne
où je suis, tu es avec moi. je ne suis pas là, j'ai disparu, ça n'arrive pas.
la lumière des écrans, la tempête et le ciel en feu,
je suis là, avec toi.

quand tu n'es pas là je suis encore plus jaloux,
jaloux de ceux que tu regarde, de ceux qui te regarde,
jaloux des personnes qui te parlent, des personnes a qui tu parles,
je suis jaloux des gens avec qui tu mange, avec qui tu ris, avec qui tu travail,
jaloux de tous les hommes que tu croises,
jaloux de ton lit, jaloux de ta chambre et de la salle de bain,
jaloux de cet ami qui te fais rire, a qui tu parle, que tu regarde, que tu touche
je veux dormir a côté de toi, sentir ton regard sur moi, partager ma vie avec toi .  .   .

tes mains
tes hanches
tes yeux
ta bouche
tes lèvres
tes fesses
tes genoux
tes pieds
tes doigts
tes jambes
tes coudes
tes oreilles
tes cheveux
ton nombril
tes joues
ta langue
ton sourire
tes sourcils
tes cils
ton dos
tes épaules
tes chevilles
tes orteils
ta peau
les creux de tes mains
tes bras
tes poignets
tes seins
tes abdominaux
ton ventre
tes muscles
ton front
tes dessous de pied
tes cuisses
tes avant bras
et aussi...

je vais partir du travail, je pense à toi.

j'écoute de la musique, qu'est ce que tu aime ?

je prends le vélo et roule, on roule ensemble ?

j'arrive à la maison, tu me manques...

je pars voir un film au cinéma, tu viens avec moi ?

je vais manger un peu, je fais aussi à manger pour toi.

on partage nos vies encore un peu ? beaucoup ?

tu ne me manques pas,

je ne pense pas tout le temps à toi,

je ne parle pas de toi à tout le monde,

je ne t'écris pas d'email,

je ne t'envoie pas de message d'amour,

je ne t'appelle pas juste pour entendre ta voix.

et je ne t'aime pas.

Je t'offre un macaron.
on se promène en vélo.
on va à république, manger des hamburgers, s'embrasser, parler, se regarder dans les yeux, se perdre et puis tu prends des profiteroles et on fini la nuit enlacé les yeux dans les yeux.

je pense à toi le matin en me levant,
en allant chercher les croissants,
en prenant mon thé à la menthe,
quand je vais faire les courses,
quand je me regarde dans le miroir
ce n'est pas mon visage que je vois
mais toi
mon amour
tes yeux, ton regard, tes lèvres, tes cils,
chaque parties de ton visage, de tes bras, de ton corps,
tu es en moi,
tout le temps, à chaque instant,

tu es mon inspiration quotidienne,
mon oxygène vitale,

je pense à toi, oui, tu me manques,
un peu, beaucoup, à la folie mais surtout passionément.

suis mon parcours
au coin de la rue je t'attends
suis mes pas, je cours
j'entends ton souffle halletant


sur mes épaules tes lèvres se posent
nos mains se frôlent, se croisent


je n'en peux plus d'attendre


dans tes yeux mon regard
plus jamais ne tombera par hasard


ti amo
amorie mio

Il fait beau ?
Tu as pris un journal ?
Il parle de politique ?
Tu es de gauche.
T'as pris un café, tu vas peut être en reprendre, la conversation semble te plaire.
Tu as les cheveux attachés.
Tu dis plein de trucs.
Je te regarde.

- Tu me dragues?
- Jamais
- Je crois que tu m'aimes encore.
- Impossible

je me prend de penser à toi, surréaliste.
où tu es ? je disparais. je suis ici
les sirènes résonnent
flotter en déraison
où je suis ?
avec toi, là, ici et encore là
oui regarde moi, tu disparais
où sommes nous ?
regarde ce moment, minuscule, insignifiant, il nous prend nous emmène avec lui là où la lumière ne jamais faibli. vient suis moi pendant qu'il est encore temps, vite, hâtons nous. c'est déjà fini.